Je me rappelle que le premier matin, après la mise en évidence de ma situation, de mon mal être, je me suis levée, pour la première fois depuis longtemps, sans appréhension.
Impression tout à fait notable.
Et alors, je me suis demandée, combien de temps cela allait durer ? Combien d'heure sans anxiété ? Est-ce que j'allais devoir prendre un dose de café afin de me faire remonter le moral, artificiellement ? Si j'allais me précipiter sur une activité cérébrale afin d'arrêter de penser à ma situation ?
Mais non, je n'ai plus besoin de "substitut".
C'est bizarre, mais rien que le fait de reconnaître mon mal être, d'en avoir parlé, de l'avoir exprimé, et bien....ça m'a fait vachement avancer.
Je dis que c'est bizarre, car je m'en doutais que ça allait mal, mais tant que je ne définissais pas clairement pourquoi, je n'arrivais pas à me positionner face à ce mal être.
Maintenant, même si je me sens encore un peu fragile parfois, j'agis et je ne veux plus subir les situations.
La première chose était de reprendre contact, mais QUE avec mes vrais amis, qu'avec des gens que j'aime VRAIMENT. Je ne veux être entourée que de personnes vraiment GENTILLES, et vraiment BIENVEILLANTES.
Et surtout dire STOP aux sollicitations reloues.
J'évite les personnes reloues, mais évidemment, je ne suis pas une île. Alors quand il y a contact, je n'hésite pas à répondre sur le même ton sur lequel on m'a parlé. Et aussi à exprimer clairement mon désagrément. Je ne me laisse pas faire, je ne veux pas subir leur stress et leurs sarcasmes.
Je ne m'oblige plus à être hypocrite, pas de sourire de façade ni de courtoisie pour ceux que je n'aime pas ! Si on me saoule, on n'aura droit qu'à ma sale gueule :D
Du coup je me suis vraiment retrouvée. Je suis cool avec les gens que j'aime, et du coup, je me sens bien même après leur rencontre.
10 jours pour le moment, pourvu que ça dure.
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