lundi 29 mars 2010

J+10

Un peu plus d'une semaine que je me sens mieux. Et c'est vraiment cool.

Je me rappelle que le premier matin, après la mise en évidence de ma situation, de mon mal être, je me suis levée, pour la première fois depuis longtemps, sans appréhension.

Impression tout à fait notable.

Et alors, je me suis demandée, combien de temps cela allait durer ? Combien d'heure sans anxiété ? Est-ce que j'allais devoir prendre un dose de café afin de me faire remonter le moral, artificiellement ? Si j'allais me précipiter sur une activité cérébrale afin d'arrêter de penser à ma situation ?

Mais non, je n'ai plus besoin de "substitut".

C'est bizarre, mais rien que le fait de reconnaître mon mal être, d'en avoir parlé, de l'avoir exprimé, et bien....ça m'a fait vachement avancer.

Je dis que c'est bizarre, car je m'en doutais que ça allait mal, mais tant que je ne définissais pas clairement pourquoi, je n'arrivais pas à me positionner face à ce mal être.

Maintenant, même si je me sens encore un peu fragile parfois, j'agis et je ne veux plus subir les situations.

La première chose était de reprendre contact, mais QUE avec mes vrais amis, qu'avec des gens que j'aime VRAIMENT. Je ne veux être entourée que de personnes vraiment GENTILLES, et vraiment BIENVEILLANTES.

Et surtout dire STOP aux sollicitations reloues.

J'évite les personnes reloues, mais évidemment, je ne suis pas une île. Alors quand il y a contact, je n'hésite pas à répondre sur le même ton sur lequel on m'a parlé. Et aussi à exprimer clairement mon désagrément. Je ne me laisse pas faire, je ne veux pas subir leur stress et leurs sarcasmes.
Je ne m'oblige plus à être hypocrite, pas de sourire de façade ni de courtoisie pour ceux que je n'aime pas ! Si on me saoule, on n'aura droit qu'à ma sale gueule :D

Du coup je me suis vraiment retrouvée. Je suis cool avec les gens que j'aime, et du coup, je me sens bien même après leur rencontre.

10 jours pour le moment, pourvu que ça dure.

jeudi 18 mars 2010

Pourtant, c'était une évidence.

Ouverture Facile, poker en ligne... J'étais arrivé à un degré certain de procrastination.

Tout comme mon piano que je n'avais pas touché depuis 10 ans. Et puis du jour au lendemain, il devient mon meilleur ami. Je commence à en jouer très régulièrement, à surfer sur les sites dédiés cherchant des conseils afin de m'améliorer : je suis devenue carrément plus assidue que lors de mes études.

Mes progrès en piano sont plus réguliers que lorsque j'étais jeune. Je suis grisée de résoudre les énigmes d'Ouverture Facile, réputées si difficiles. J'améliore mon poker, je commence à être payée lors des tournois. Et puis, je suis transportée, lorsque je gagne une grosse main, cela me change les idées, j'ai l'impression d'au moins contrôler quelque chose, qu'on pense pourtant gérée par la "chance". Ça me met dans une période "UP".

En fait, tous ces loisirs, m'occupaient, me faisaient"passer le temps". Il y a longtemps que je ne regarde plus les offres d'emplois tous les matins, que j'ai abandonné l'idée de ré-activer mes contacts. J'ai été pas mal déçue qu'on ne réponde pas à mes candidatures, alors même que je répondais à une annonce, un besoin.

Je commençais à me sentir mal chez moi, je ne sortais pas, je ne voulais pas me confronter au monde, aux autres. De peur qu'on me blesse encore, d'avoir à être présentable et gentille, alors qu'on ne me le rendait pas forcément.
Et puis, j'avais aussi peur de mon comportement, je savais que je n'étais pas "stable". J'avais peur qu'on me balance des pics/taquineries : je n'étais pas d'humeur à supporter ça, et je craignais de répondre de façon disproportionnée et que cela me porte préjudice.

Tous ces loisirs, intellectuels, m'occupaient l'esprit, m'occupaient à ne pas penser à moi. M'éloignaient de mes problèmes, de mes craintes. Je pensais, naïvement, que je ne voulais pas travailler pour profiter des assedics. Que je voulais prendre du bon temps. Mais je n'avais pas encore vraiment réalisé, jusqu'à hier, très récemment.

Mon copain rentre à la maison avec un "plan taff", peut être pour moi. D'ailleurs, il me précise que c'est F-X qui va être aux commandes. Je commence à devenir sombre. Oui je le connais : on était en classe ensemble, il avait pris parti pour mon ex à l'époque.
Je réponds "Oui, il est sympa (c'est vrai en plus) mais... je l'ai déjà entendu dire du mal des gens dans leur dos (c'est vrai aussi !) J'ai peur que si ça se passe mal au boulot, il dise du mal de moi, sur ma personne."
Mon copain me répond que ce n'est pas grave, que pour le travail, on n'a pas besoin d'être "potes", qu'il n'y avait pas de raison de m'inquiéter au vu de mes références.

Je me tais avant que ma voix tremble, et je me m'assieds de suite devant mon piano. Mais là, ça ne marche pas, le piano ne me détourne pas de mes émotions. Je sens les larmes me monter aux yeux, une grosse boule dans la gorge. Mon copain s'étonne devant mes larmes, et me demande juste "pourquoi" je suis dans cet état là. Et d'un coup, les larmes et le hoquet me submergent. Je viens de comprendre.

Il n'y avait pas que par paresse que je ne voulais pas travailler. J'adore mon métier, d'ailleurs, quand j'ai des contrats freelance, je les honore avec beaucoup d'enthousiasme. Je viens juste de comprendre que je ne voulais pas retourner dans le "milieu".

Dans ce milieu clos, où on dit du mal de moi, non pas sur mes compétences, mais sur mes relations, sur l'effet que je fais(ais) sur les hommes. Cela se passait tellement bien avec les filles et les gays !

J'ai fondu en larmes, car je venais de comprendre ma situation, car d'un coup, c'était comme une évidence pourquoi je ne travaillais pas. Je n'acceptais même pas de postuler pour un job. Juste postuler.
Et surtout, j'ai été triste de ne pas m'être écoutée avant, de ne pas m'être rendue compte de ma souffrance face à ce milieu, à ce métier passion.
J'étais triste, car cela voulais dire que je renonce à 5 ans de métier, et j'avais peur.
J'étais triste car j'avais perdu tout ce temps, à penser que je retournais un jour dans le "milieu", à toujours garder un petit pied dedans, en espérant qu'on m'appellerait pour un nouveau projet.

J'annonce, je ne veux plus travailler dans ce milieu.
Je veux travailler pour moi, que mon talent soit reconnu pour ce qu'il est.
Je ne veux plus subir des tensions sexuelles à la con, des bizutages permanents, sur ma jeunesse, sur ma petite taille, sur mon exotisme qui excite les fantasmes.
J'en ai marre de travailler dans un univers machistes qui se dit "bon enfant". Etre familier et irrespectueux n'est pas "bon enfant", c'est juste manquer aux règles élémentaires de la bien-séance, et je ne veux plus travailler dans un milieu aussi précaire, peu réglementé, et où le syndic et un motif de non-embauche. (et le recrutement se fait par bouche à oreille, et les contrats ne sont que des CDD, des missions de courtes durées : alors il est perdu d'avance d'engager un procès : on ne vous reprendra pas dans une autre boîte après ! tout se sait.)

Ma crise de larme m'a fait un bien fou. Passé le moment douloureux de la mise en évidence, c'est tout un nouveau chemin qui s'ouvre à moi. Je crois.

mardi 16 mars 2010

Le vieux peintre et le jeune qui aimait Tim Burton (ou Michel Gondry, ou Quentin Tarantino ou Avatar mais qui déteste Titanic et Twilight...)

J'ai un rendez-vous hebdomadaire qui me fait un peu sortir de ma torpeur. Je participe à un atelier de peinture, et ça fait du bien de voir des "amateurs" sympas et très curieux. La plupart des participants sont des petits vieux bienveillants (eh oui, faire de la peinture en loisirs, ça protège de l'aigreur ;))

Je suis la plus jeune, et j'essaie de vraiment bien m'entendre avec les autres participants. En fait, j'ai toujours été très polie et cordiale. Mais là, je n'hésite pas à être sympa, avec un mot gentil. Un peu comme avant, avant que je ne me fasse pleins de barrières avec les gens de "mon entourage".

Finalement, c'est plus simple avec des inconnus, mais aussi des gens d'horizons différents. Et puis, je trouve que les "ptits vieux" sont plus posés.

Il n'y a plus cette arrogance à la con des jeunes (entendez par là ceux que je connais : les 20-35 ans de classe sociale moyenne ++), avec leurs idées de ce qui est "hype" "tendance" et leur intolérance envers ce qui les échappent (ou plutôt ce qu'ils ignorent) !

Petit florilège de pensée normée, et gare à vous si vous n'abondez pas en ce sens lors d'une conversation :

"Quoi !!!! Tu n'aimes pas TIM BURTOOOON (peut être remplacé par Quentin Tarantino, Michel Gondry) ? TOUS ces films sont géniaux"
"Ah... C'est vraiment pas mon univers.... Je préfère les films dans des univers plus réalistes. "
"Pfff, t'y connais rien en cinéma toi !"
"..."

"Quoi tu as aimé Twilight !! Mais le scénario est trop bidon"
"Ben, j'ai surtout aimé les gens beaux, c'est vrai que le scénario vole pas haut, mais c'est rigolo"
"Nan maiiis tu peux pas dire ça !! Twilight c'est NUL"
"Tu l'as vu ?"
"Non, mais c'est nul. Tu baisses dans mon estime."
"..."

"Moi, je regarde JAMAIS la TV. Sauf ARTE"
"...." (lol)

Affirmer haut et fort que ARTE c'est vraiment pas ma chaîne préférée, et trouver Robert Pattinson beau m'a complètement mise OUT bien des fois lors des conversations.

Ce que je trouve dingue, c'est cette systématisation à dénigrer le goûts des autres, en les caractérisant de "nuls", "has been"... Et surtout souvent, sans savoir, et sans curiosité aucune ! La sélection étant faite, j'ai l'impression, par les "on dits", télérama et autre figaro... et bien sûr, non pas par une sélection sur un goût personnel.

Avertie et curieuse, je m'intéresse à beaucoup de choses, et je ne clame pas haut et fort chaque fois que je regarde un reportage sur FR5 ou un film indépendant. Ce que le bien pensant s'empresse de faire (vu sûrement l'effort exceptionnel que ça lui a pris ;)) Et j'admets volontiers adorer les spectacles populaires (ce que le bien pensant cache ;))

Est-ce que je dois sortir la liste des tous les bouquins que j'ai lus (pas que des "best sellers" ou des "prix de"....ô malheur !) pour entrer dans une conversation de bien pensants intolérants ? Pfff... Non.

Maintenant, je préfère laisser dire "Avatar c'est super original" et ne surtout pas donner ma version de "l'originalité" : je n'en dors que mieux ;)

lundi 15 mars 2010

Ça taille en cuisine


J'ai un peu regardé l'émission de Top Chef ce soir. Ca bazardait de partout, avec pleins de gros mots à chaque action. Avec le montage d'épisode qui mettait bien l'accent là dessus, ça en devenait vraiment BARBANT....

Les candidats ont un temps limité pour faire leurs plats. Ils viennent aussi de culture et de formation différentes, mais sont jugés sur un pied d'égalité. Ils sont en compétition les uns contre les autres.....et paradoxalement doivent parfois faire équipe.

Il y a vraiment de la tension lors des épreuves, et les candidats, quand ils font équipe, parfois se parlent très mal. Et quand ils sont seuls, ne sont pas pour autant plus polis.... Ils pestent contre les machines qu'ils utilisent. aha.

Car c'est peut être défouloir de dire "merde", "fait chier" , "machine de pourrie" etc !! Mais qu'est-ce que c'est énervant pour ceux autour qui reçoivent tant de violence verbale. C'est irrespectueux de envers l'autre, de balancer autant d'énergie négative.

Bien sûr, en cuisine, et surtout, lors d'une compétition comme Top Chef, il y a de la tension. Donc nous pouvons admettre que "les gros mots", et les "dérapages" soient exceptionnels, que les candidats ne parleraient pas ainsi dans la vie de tous les jours. MAIS EN FAIT, ce genre de comportement (=pester, parler super mal à ses collaborateurs) est complètement banal !!!!

Qui n'a pas connu un collègue qui disait "putain" ou "merde" devant son ordinateur ? -alors que celui-ci n'avait fait qu'une faute de frappe ?
Ou un "putain fait chier, il est où ce con ?" pour un papier égaré....... qui était tout bonnement sur la table d'à côté ?

A raison de 10 fois par jour, et par des collègues différents, ça en fait beaucoup, d'énergie négative dans l'open space !!! Il n'y a pas que dans les situations de stress exceptionnel qu'on est confrontés à des interjections aussi violentes.

Franchement, avoir des collègues qui pestent tout seul, c'est très énervant et stressant. Et voir l'émission de Top Chef et bien.... ça m'a fait penser aux mauvaises ambiances parfois au boulot.... et monter mon niveau de stress et de malaise, tout leur "putain" de langage de "merde"...!

Et vous, avez vous été aussi stressés que moi lors de cette émission ? top chef yoake san M6 grégory cuilleron


samedi 13 mars 2010

Si je pouvais partir, ce serait aussi bien.



Je me sens si seule, et sans attaches. Je n'ai pas envie de voir les gens que je "connais", car j'ai peu d'amis au final. Peu de gens à qui je peux me confier, sans que mes confidences fassent le tour du cercle des "connaissances"...
Enfin, d'ailleurs c'est un peu pour ça que je ne suis pas sur facebook, pour ne pas donner de l'eau au moulin.

Je déteste tellement ces gens qui essaient de s'immiscer dans ma vie privée. Parfois ils essayent d'être mon ami, peut être parce que j'avais l'air sympa à un moment.

J'ai l'impression qu'ils essaient d'être "l'ami d'Avril", celle qui avait tant de succès à un moment donné, pour être dans la "confidence".

J'avais peut être du succès auprès des filles et des garçons, mais du coup, j'ai récolté pas mal de mauvaises connections qui aiment ressasser mes "exploits", pour mieux se moquer de moi.

Entendez par là "Ah, Avril a couché avec untel", "Oh, elle a trop bu cette fois là", "Hey, elle a dit ça un jour"...Mais ce sont des faits qui daaaaaatent. De quand j'avais 20 ans, quand ces mauvaises langues en avaient 10 ans de plus que moi, et que ça les faisait bien rire les déboires d'une petite jeunette qui avait trop de succès.

En fait, je dis déboires, car maintenant, ce sont des casseroles que les "biiiieen pensants" (aha) aiment m'attacher, mais finalement, je me sentais bien à ce moment là, je faisais la fête, avec toute ma jeunesse.

Du coup, peut être que je parano, mais j'ai l'impression que ça parle de moi, et pas en bien, quand je vais à une soirée (tout le monde se connait dans le "milieu",tout le monde bosse ensemble, tout le monde a fait les 3 mêmes écoles....)
J'ai cette horrible impression, que ça se moque sous cape, alors j'évite de sortir, pour éviter les pics et les sarcasmes : on médit dans le dos, mais aussi en face, sous le ton de la "blague" (mais ce serait plutôt "un gros pic dans la face").

Il y a une époque où je me sentais tellement bien, j'avais l'impression qu'on m'appréciait, qu'on était curieux de moi, et maintenant, le vent a tourné, mais que je suis restée ce "petit phénomène" à qui on aime encore prêter attention. Mais plus pour me juger "aaah ce n'est pas biiiien ce qu'elle a dit, ce qu'elle a fait".

Finalement, oui, ceux qui me jugent "dépravée" (aha) ont un esprit vraiment old school, genre super catho (dans toute sa mauvaise caricature) @@;
Comme s'ils n'avaient jamais été jeunes, n'ont jamais couchés ni dansé avec de beaux types et de belles nanas, ni rient aux éclats... et me jalousent car je l'ai fait devant eux, et en toute insouciance.


Café et mal de crâne


Bonjour,
j'ai l'impression que le café m'est une sorte de drogue.

Il y a deux jours, j'avais un mal de tête intense. Je me demandais bien pourquoi ? Peut être parce que j'avais trop dormi ?

Puis une baisse de moral énorme. Peut être parce qu'il faisait moche, peut être parce que j'avais mal à mon aphte.

En fait, je n'avais pas bu de café depuis 24h, à cause justement de cet aphte (je pense que boire des boissons sucrées n'aide pas ! et je sucre beaucoup mon café)

J'ai déjà remarqué que quand je ne buvais pas de café avant midi, j'étais triste. Mais là, toute une journée sans café, m'a donné un mal de crâne chien le lendemain ! Bref, je pense que je vais encore avoir mon aphte longtemps, puisque je vais continuer à prendre ma ration quotidienne de caféine...sucrée.


vendredi 12 mars 2010

Parfois,




je me sens seule, même si je suis accompagnée. Qu'on ne me comprend pas, que de toute manière, à quoi bon de traîner avec des gens, si on ne les considère pas, et que eux non plus, ne nous aperçoivent même pas.

En ce moment, je ne vois pas beaucoup de monde. Je me sens mal avec des personnes autour de moi. Elles me demandent ce que je fais de ma vie, je suis au chômage, j'ai un peu honte de le dire.

Mais surtout, je remarque qu'elles me demandent ça juste "comme ça", que finalement, ça ne les intéresse même pas. Elles ne cherchent pas à en savoir plus, ni à m'aider à retrouver du taff. Non, elle posent des questions du style "quoi d'9?" mais elles s'en foutent de la réponse.

Je trouve ça nul. Je suis de nature pragmatique. Je ne pose pas de questions si je ne veux pas savoir la réponse.
Alors ça m'énerve aussi qu'on essaie de savoir ce que je fais de ma vie (en fait rien aha) et qu'on s'en fiche. Relations superficielles. out.

Je préfère rester seule que de supporter les faux semblants.

Hello


Hello Blog,

aujourd'hui est le premier post sur mon blog. Car parfois, je ressens le besoin de dire, d'écrire ce que je ressens. Alors j'ouvre ce blog, et peut être que quelqu'un me répondra.