mardi 13 septembre 2011

le blues du surf

Hier je suis allée skater vers la BNF. J'avais complètement le blues de ma semaine passée à faire du surf près de la mer.
Ici, tout n'est que bitume, les gens sont moches et gras. Dépressing.

jeudi 10 mars 2011

de l'art de parler aux bonnes personnes

En fait, je me rends bien compte que je me rends malade à écouter des personnes parler de ce qu'elles ne connaissent pas, quand leur discours n'est basé que sur des fantasmes et des "on dit" totalement déconnectés de la réalité.

Je me demande pourquoi je me rends malade à écouter ce genre de personnes, pourquoi je leur accorde autant d'importance au point de me pourrir les pensées.

Quand je parle de mon métier artistique et technique médiatisé, et quand je parle de sortir de ce milieu, trop précaire, untel me reproche de "gâcher mon talent", que je ne pense qu'à l'argent.

Ca m'a énervé...ce gars vit encore chez sa maman...... et à Paris, je vois mal comment ne pas être concerné par l'argent, vu le coût de la vie.... bref pourquoi j'écoute et m'énerve contre un mec encore chez sa mère, parler d'argent et carrière et pérennité financière....

Un autre, s'est insurgé du prix (qu'il estime ridicule) qu'on accordait à mes publications pour une grosse maison d'éditions.... mais ce mec n'est pas un professionnel, il ne connaît pas les tarifs, je me demande pourquoi je m'énerve contre ses propos amateurs.

Que ceux ci essaient de vivre de leur talent, sans le soutien de papa, maman, et l'état providence, et on en reparlera.

Non mais vraiment....je m'énerve contre les propos de ces personnages, mais pourquoi diable je m'y attarde ?

Finalement, ça doit quand même m'affecter d'être jugée : oui, j'ai trouvé leur propos plutôt jugeur, et pas du tout dans la compréhension ni la compassion -alors qu'ils y connaissaient rien-.

Je préfère parler avec d'autres artistes qui ont réussi (ou pas) de vivre de leur talent. Au moins, on parle de la même chose, on a rencontré les mêmes difficultés. Ou alors avec des personnes vraiment intéressées et curieuse dans le bon sens du terme.

Je dois plus sélectionner mes interlocuteurs.

jeudi 3 mars 2011

Le regard des autres peut être persécuteur

J'ai besoin de me confier. Il est presque 2h du matin, je n'arrive pas à dormir, et j'ai un important entretien demain.

Je me suis confiée à quelqu'un de l'atelier de dessin que je fréquente le soir, que je voulais me reconvertir, avoir un job plus tranquille que dans l'art. Et là, c'était reparti, et rebolote pour un discours que l'art, c'est normal d'être précaire, que je me débrouillais pas si mal, pourquoi vouloir un boulot plus stable donc sclérosé, qui briderait ma créativité (le discours de X, pas le mien) ?

Ça m'a énervée, car d'une part, j'ai fait mon temps dans l'art (je ne préciserais pas mon domaine de spécialisation volontairement, pardon d'être évasive) et d'autres part, que ce jeune homme, a l'air bien loin des réalités : il vit chez ses parents, donc bon, déjà, il a une réalité économique loin de la mienne, et d'autre part, j'ai remarqué qu'il mettait les gens dans des catégories et les classait !!

Il m'a même parlé du boulot des fonctionnaires et les a critiqué sur leur sécurité de l'emploi.

Comment peut on juger quelqu'un sur son emploi ???

Voilà tout ce que je déteste chez une personne, quand elle juge l'autre sur la couche superficielle. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, peut être était il sympa avec moi à cause de mon curriculum vitae qui l'impressionnait..... pfff....

Bref, je ferais attention avant de me confier à quelqu'un que je ne connais pas ! Il était sympa avec moi, évoluait dans le même milieu, alors j'étais en confiance, mais je n'aurais pas dû !!!

Parler de ses besoins, de ses désirs, c'est important, il faudrait que je le réserve pour moi, pour mes amis.

Bref, chers amis lecteurs, je peux vous le dire, car l'anonymat m'arrange bien. J'ai besoin de stabilité matérielle, d'avoir des perspectives d'avenir, d'avoir une carrière. Et j'ai besoin d'un travail salarié, d'avoir une certaine stabilité pour pouvoir m'adonner à mon art, à côté.

Et oui, je suis ambitieuse et carriériste, et j'en ai marre de stagner dans mon métier actuel, fait de précarité, et de gens qui bossent par passion, juste attirés par les "paillettes". Je veux un métier plus stable, et moins "paillettes". Un métier moins "paillettes", moins "médiatisé" n'en sera pas moins intéressant.

Voilà, même si je connais mes valeurs, je ne peux m'empêcher de trouver le regard de l'autre persécuteur : le jeune homme n'avait pas la même échelle de valeur que moi, il classait les gens par rapport à leur métier plus ou moins "paillettes" selon SON échelle, et ça m'a énervée, et mis des boules aux ventre.

Ça m'énerve d'être aussi concernée par ce que les autres disent, même quand je les connais pas ! Non , en fait, ce qui m'énerve, c'est de m'être confiée sincèrement à quelqu'un, qui finalement, ne me respecte ni moi ni mes valeurs.

mercredi 28 juillet 2010



Les jours passent
demain comme hier,
inlassables.
Et moi,
je tourne,
littéralement.




dimanche 20 juin 2010

Encore un soir...


Encore un soir où je ne dors pas.
Je me dis, que parfois, il ne faut pas forcer...

samedi 3 avril 2010

Décorticage de la situation anxiogène de cet après midi.

J'écris un petit mot ici.

Jusque là, j'ai réussi à "sélectionner" mes sorties, en évitant soigneusement les situations/personnes anxiogènes. J'étais alors plutôt en "good mood".

MAIS horreur, comme je me sentais bien, j'ai réussi à accorder un rendez vous à un couple "d'amis" pour lundi de Pâques. Et je le regrette AMEREMENT. situation anxiogène en vue @....@

J'ai un peu réfléchi, mais je pense qu'il va falloir que je fournisse un ALIBI - (un mensonge biiien grossier) pour me décommander. Disons que c'est mon petit ami qui a proposé de choisir une date - j'ai donc fixé un rendez vous. Alors que je n'aurais rien dû choisir, et proposer la solution du NON dès le début.

En fait, j'aime beaucoup Pascaline, la petite amie de Martin, alors j'ai accepté avec joie le rendez vous qu'ils nous proposaient. On se ratait au téléphone pour convenir du rendez-vous plusieurs fois, donc j'ai laissé un message sur leur répondeur pour proposer le lundi de Pâques.

Quelques minutes plus tard, Martin me rappelle, et il a l'air énervé au téléphone, il soupire. Et il me grommelle d'un ton pas sympa si j'avais reçu ses messages ? Il n'avait pas vu mes messages sur son répondeur, et direct il m'a mal parlé.
Comme j'étais sur ma bonne lancée, j'ai re-confirmé le rendez vous ; mais maintenant, je regrette.

Si je ne l'avais pas eu au téléphone avec son air énervé (alors qu'il n'y avait pas lieu d'être, je n'avais pas ignoré ses messages comme il l'a d'abord sous entendu) je pense que ça se passerait mieux.

Mais là, rien que de l'avoir entendu de mauvaise humeur, car il était contrarié de pas avoir eu mes messages, ça ne me donne plus envie de le voir. Enfin disons qu'il y avait déjà eu des antécédents avec lui : donc ça me donne encore moins envie de le revoir, pasque ça fait encoooore une bille en plus dans le pot "mauvais Martin".

Dommage pour Pascaline, ce sera une autre fois, quand je me sentirais mieux, pour supporter les pics que Martin me balancera probablement (il le fait souvent et j'ai l'impression que c'est naturel chez lui). Ou pas.





lundi 29 mars 2010

J+10

Un peu plus d'une semaine que je me sens mieux. Et c'est vraiment cool.

Je me rappelle que le premier matin, après la mise en évidence de ma situation, de mon mal être, je me suis levée, pour la première fois depuis longtemps, sans appréhension.

Impression tout à fait notable.

Et alors, je me suis demandée, combien de temps cela allait durer ? Combien d'heure sans anxiété ? Est-ce que j'allais devoir prendre un dose de café afin de me faire remonter le moral, artificiellement ? Si j'allais me précipiter sur une activité cérébrale afin d'arrêter de penser à ma situation ?

Mais non, je n'ai plus besoin de "substitut".

C'est bizarre, mais rien que le fait de reconnaître mon mal être, d'en avoir parlé, de l'avoir exprimé, et bien....ça m'a fait vachement avancer.

Je dis que c'est bizarre, car je m'en doutais que ça allait mal, mais tant que je ne définissais pas clairement pourquoi, je n'arrivais pas à me positionner face à ce mal être.

Maintenant, même si je me sens encore un peu fragile parfois, j'agis et je ne veux plus subir les situations.

La première chose était de reprendre contact, mais QUE avec mes vrais amis, qu'avec des gens que j'aime VRAIMENT. Je ne veux être entourée que de personnes vraiment GENTILLES, et vraiment BIENVEILLANTES.

Et surtout dire STOP aux sollicitations reloues.

J'évite les personnes reloues, mais évidemment, je ne suis pas une île. Alors quand il y a contact, je n'hésite pas à répondre sur le même ton sur lequel on m'a parlé. Et aussi à exprimer clairement mon désagrément. Je ne me laisse pas faire, je ne veux pas subir leur stress et leurs sarcasmes.
Je ne m'oblige plus à être hypocrite, pas de sourire de façade ni de courtoisie pour ceux que je n'aime pas ! Si on me saoule, on n'aura droit qu'à ma sale gueule :D

Du coup je me suis vraiment retrouvée. Je suis cool avec les gens que j'aime, et du coup, je me sens bien même après leur rencontre.

10 jours pour le moment, pourvu que ça dure.